Nouveau triste fait divers dans la société espagnole : dimanche dernier mourait, dans le métro madrilène, un jeune homme, à la suite d'une violente bagarre l'ayant opposé à un groupe de skinheads. Sa mort a eu une véritable résonnance médiatique : tout au long de la semaine, les grands journaux nationaux se sont interrogés sur l'inquiétante montée du néonazisme à la sauce espagnole. On assiste surtout, à mon sens, de part et d'autre à une nette radicalisation des propos qui annoncent de nouveaux affrontements d'ici peu.
A ce titre, une manifestation anti fasciste pour honorer la mémoire de Carlos Javier Palomino s'est tenue spontanément hier soir dans le centre de Barcelone. Elle a réuni semble-t-il autour de 1 000 personnes et a tourné à de violents affrontements avec les forces de l'ordre (les mossos) au niveau de la via Laietana.
A la place des traditionnels discours d'appel au calme, on a plutôt entendu une dialectique de Vendetta : 'Ninguna agresión sin respuesta'
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